Jan 14, 2020 / by Benjamin Rosoor / In Non classé / Commentaires fermés sur 2020 : tendances éditoriales pour le référencement naturel (SEO)
2020 : tendances éditoriales pour le référencement naturel (SEO)

Dans les premières années de Web Report, nos missions autour du référencement, qui n’était pas encore qualifié de « naturel », consistaient essentiellement à rédiger des notices et à les soumettre à Yahoo! le guide. Avec l’arrivée des moteurs de recherche, il a fallu s’adapter à l’indexation et au travail sur les descriptifs et les mots clés. Mais ça c’était avant…Bert de Google.
Cette année 2020, marque une nouvelle révolution dans le SEO notamment pour les contributions éditoriales !
Ecrire pour Google encore et toujours !
Google représente selon StatCounter près de 92% de part de marché des moteurs de recherche dans le monde. En France on approche les 97% de la recherche sur mobile, 93% en moyenne. Donc être trouvé, vu, indexé dans Google est une obligation.
L’écriture web est intimement liée aux choix éditoriaux de Google. Quand le moteur de recherche a favorisé le contenu « actualisé », il a fallu mettre à jour fréquemment les sites ; quand ces dernières années, Google est devenu « mobile first », les rédacteurs ont dû s’adapter à une lecture pour smartphone : plus court, plus efficace. Depuis 24 mois, la tendance forte est l’arrivée de la position 0, sur la page de résultats.
Google 2020 : le moteur de réponse
On entre donc dans la deuxième décennie du millénaire avec une véritable révolution. On passe de la recherche à la réponse. Google s’adapte à deux tendances fortes de l’utilisation d’Internet.
Tout d’abord, la notion de 2ème cerveau c’est-à-dire un accès à une connaissance infinie simplement en posant une question. Google souhaite pouvoir répondre à toutes les questions que se posent les gens, à n’importe quel moment de leur journée.
Et ensuite, deuxième tendance, la multiplication des assistants vocaux. Les assistants qui utilisent Androïd, et ils sont nombreux, doivent répondre à une question posée. La réponse est trouvée par le moteur de recherche. Pour une meilleure compréhension du langage « naturel », la firme californienne a déployé la mise à jour BERT qui doit lui permettre de mieux appréhender les complexités grammaticales et syntaxiques.

En 2020, la requête dans un moteur n’est plus une addition de mots clés mais bien une phrase, une question. On n’attend plus une sélection de résultats pertinents mais LA bonne réponse.
Brand content : Comment apporter des réponses ?
Comment faire pour être indexé, pour accéder à cette fameuse position zéro située en tête de page de résultats, celle qui sera utilisée par les assistants vocaux pour répondre à la question de l’internaute ? Il faut penser son contenu sous forme de questions. Et pour bien faire, trouver celles que se posent les utilisateurs pour ensuite apporter la réponse la plus pertinente dans un format court et lisible.
C’est une nouvelle écriture, c’est une nouvelle approche éditoriale.
Position zéro, zéro clic !
C’est l’effet pervers majeur de cette nouvelle stratégie éditoriale de Google. Les éditeurs de presse s’en sont rapidement inquiétés quand ils ont constaté que leurs audiences en provenance du search baissaient. Evidemment, pour vendre de l’espace et délivrer ses inventaires, c’est problématique.
Une étude d’un spécialiste du traffic management montre en effet que 49% des requêtes dans Google ne sont pas suivies d’un clic. L’internaute se contente des résultats du moteur (titre et descriptif). Ce chiffre grimpe à 61% pour le trafic sur mobile ! L’audience reste de plus en plus chez Google.
2020 : référencement naturel, changer d’indicateur !
On pourra toujours jouer sur le fait que 50% d’un fort trafic peut être plus important que 80% ou 100% d’une audience très faible. Soit. Mais il convient plutôt de tenter de trouver d’autres indicateurs que l’audience. Moins de quanti, plus de quali ! En effet, si Google est très vorace il est aussi assez généreux en outils statistiques. Ainsi, on pourra se concentrer sur les thématiques des questions posées, la géographie de l’audience ou bien encore la qualité des internautes.
Pour la communication corporate ou de « flux » vers un lieu physique, on se questionnera sur le fait qu’une réponse rapide et pertinente peut convaincre un consommateur de se rendre sur place. Donc finalement qu’il ne passe pas par la case « site Internet » n’est pas grave. N’avez-vous jamais posé la question à votre téléphone (votre assistant vocal) au volant de votre voiture : le supermarché est-il ouvert ce matin ? Ce qui vous importe, c’est la réponse, pas de visiter le site du magasin n’est-ce pas ?